vendredi 28 décembre 2007

Tout est pardonné

"Qu'est-ce qui caractérise le mieux l'espèce humaine ?
C'est le pardon qui fait de nous ce que nous sommes. Sans le pardon, l'espèce humaine se serait annihilée dans des châtiments sans fin. Sans le pardon, il n'y aurait pas d'histoire. Sans cet espoir, il n'y aurait pas d'art, car toute oeuvre d'art est d'une certaine manière un acte de pardon. Sans ce rêve, il n'y aurait pas d'amour, car tout acte d'amour est en partie une promesse de pardon. Nous continuons à vivre parce que nous pouvons aimer, et nous aimons parce que nous pouvons pardonner." (G.D.R.)

Peut-on ajouter à ces mots analgésiques et émouvants que l'homme se caractérise par sa faculté à pardonner ET à créer les conditions néfastes de son pardon futur. Car à l'origine du pardon, il y a toujours un acte de malveillance, de souffrance, de cruauté. Qui engendre cet acte sublime du pardon. Comme un cycle étourdissant.

Comme si les hommes écrivaient en permanence le scénario de leur propre amélioration. Distribuaient les rôles, se les échangeaient. Et, se faisant cruels, se décernaient ultérieurement le rôle magnanime de celui qui pardonne et l'oscar du sage qui a pardonné.

mercredi 26 décembre 2007

Quand Greg rencontre David

La ville bouillonne

Les néons cilgnotent

Les voitures klaxonnent

Les sirènes hurlent

Les gens se bousculent des paquets plein les bras

Les chanteurs chantent Noël ou Happy Holidays

Les hommes sandwichs le disputent aux hommes tracteurs



Reste un couple immobile et tendre

Qui, dans sa bulle, nous montre son unique raison de vivre.

Et on la comprend tellement...

mardi 25 décembre 2007

Un arrière goût d'Apple


Parfois quand les anges n'ont pas d'ailes,
on les appelle tout simplement amis.

MERCI !

jeudi 13 décembre 2007

BDC - La France face à Kadhafi

Au café, ce matin :

- "On parle, on parle, mais Kadhafi c'est un dictateur élu comme tous les
autres."
- "Enfin, j'en suis pas si sûr, Michel !"

mercredi 12 décembre 2007

BDC - S'abreuver de mensonges


Chaque matin, 9h00, au café, un homme au regard absent, dans une solitude persistante :
- "Marie-Lou, vous me remettez un petit Baux de Provence."
- "Vous êtes sûr Monsieur D. ? C'est pas bien raisonnable."
- "Je ne bois que deux verres par jour et c'est chez vous."
- "Bon bah c'est bon pour cette fois Monsieur D. mais faites attention quand même."

mercredi 5 décembre 2007

BDC - Travaillez plus


Conversation entendue au café versaillais où je prends chaque matin mon carburant couleur noisette pour la journée :


La patronne du café : "Hier j’ai travaillé de 6h du matin à 23h… 17 heures de travail en continu"
Un de ses clients (rieur) : "Mais 17h ce n'est pas assez, je vous trouve un peu flemmarde Marie-Lou !

Même sur le ton de la blague, la tendance est aujourd’hui à l’inflation des heures de travail et surtout à l’inflation du discours sur celles-ci. Toujours plus… J’y participe moi-même parfois lors de mes marathons estivaux, et comme tout le monde, je le clame : " 17 heures aujourd’hui, de 10 h à 3 heures du matin "

Envie de se transposer dans une autre France où le client aurait répondu :

" Vous n’avez pas besoin d’un peu d’aide, déléguez donc Marie-Lou, il y a tant de jeunes qui souhaitent travailler. "

dimanche 2 décembre 2007

Zapping

Un soir, regard distrait vers la télé après une journée de travail bien remplie.

JOURNAL TELEVISE, France 2 :
VISITE EN CHINE DE NICOLAS SARKOZY
Sarkozy demande à la Chine de réduire l'usage de la peine de mort
"Je ne vous demande pas de l'abolir complètement, mais d'accentuer le mouvement qui s'esquisse tout doucement", a déclaré le président français à son homologue chinois."

Un peu écoeurés, on zappe :

Documentaire sur la vie de Robert Badinter, France 5, :
Images d'archives du 17 septembre 1981
"Partout, dans le monde, et sans aucune exception, où triomphent la dictature et le mépris des droits de l'homme, partout vous y trouvez inscrite, en caractères sanglants, la peine de mort.(...) Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n'y aura plus pour notre honte commune, des exécutions furtives, à l'aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, c'est l'abolition."

Amer sentiment de régression et de lâcheté...

samedi 1 décembre 2007

En plein coeur de l'hiver parisien




















On ne peut qu'avoir la tentation de Venise